L'étude des substances organiques par les
chimistes français Eugène
Chevreul (1786-1889), Gay-Lussac, Jacques Thenard (1777-1857), puis
surtout par le chimiste allemand Justus von Liebig (1803-1873) va permettre
de gros progrés.
De nombreux travaux de première importance allaient conduire
ensuite à adopter les formules développées et à
comprendre le lien profond qui existe entre la structure réelle
d'un composé et sa formule développée. Parmi ces travaux,
on peut citer la découverte de la tétravalence du carbone
(Kekule von Stradonitz)
L'avènement de la chimie organique est souvent associé
à l'expérience réalisée en 1828 par le chimiste
allemand Friedrich Wöhler, qui
parvint à transformer un composé inorganique, le cyanat d'ammonium,
en une substance organique, l'urée. Avec sa découverte, Wöhler
brisa la barrière entre les composés inorganiques, ou composés
minéraux, et les substances organiques.
. De 1850 à 1865, le chimiste français Marcelin
Berthelot(1827-1907), professeur au Collège
de France, se consacre à la synthèse organique et reconstitue
le méthane, l'alcool méthylique, l'acétylène,
le benzène à partir de leurs éléments, et expose
ses théories dans son livre la Chimie organique fondée sur
la synthèse. Actuellement, on peut synthétiser près
d'un million de composés, parmi lesquels rares sont les produits
que l'on trouve dans la nature. |
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